En France, près de 20 % des femmes de 30 à 50 ans ne sont ni en emploi, ni en formation, selon l’INSEE.
Beaucoup d’entre elles ont fait le choix de s’occuper entièrement de leur famille, parfois à temps partiel, parfois sans jamais avoir travaillé hors du foyer.
Mais comment savoir si ce rôle me conviendrait❓
Comment discerner entre désir personnel, fatigue passagère ou pression sociale❓
Cet article propose une réflexion guidée, sans injonction ni jugement, pour aider chaque femme à assumer son choix, avec clarté — et, le cas échéant, avec l’aide d’un professionnel.
Je me pose la question de devenir mère au foyer
Certaines mamans au foyer ont toujours souhaité rester à la maison pour s’occuper de leurs enfants, d’autres y pensent après la naissance de leur second ou troisième. Ce choix, aussi intime qu’engagé, suscite souvent des sentiments mêlés : soulagement, culpabilité, doute, gratitude, peur du jugement.
Dans une société qui valorise avant tout l’activité professionnelle, être mère au foyer reste un sujet sensible. Pourtant, de nombreuses femmes au foyer assument ce rôle avec conviction, au service de leur famille, de leur foyer, de leurs enfants, parfois au prix de leur visibilité sociale ou de leur confort matériel.
Faire ce choix, en conscience, signifie reconnaître qu’élever plusieurs enfants en restant à la maison, c’est :
- une présence continue, jour et nuit, sans relâche,
- planifier, préparer et adapter les repas aux envies et intolérances de chacun, trois fois par jour, sept jours sur sept,
- occuper les journées avec des activités stimulantes (sans écran !),
- gérer seule les imprévus du quotidien : une lessive à relancer, un jouet cassé, un rendez-vous déplacé,
- ajuster en permanence l’agenda familial, en coordonnant sorties, devoirs, siestes, rendez-vous médicaux,
- suivre les dépenses et faire des choix parfois difficiles sans revenu personnel,
- intervenir dans tous les conflits frères-sœurs, parfois plusieurs fois par heure, avec diplomatie et constance,
- faire vivre les temps de transmission : aider aux devoirs, raconter des histoires, expliquer les règles du vivre-ensemble,
- endosser tous les rôles sans transition : cuisinière, infirmière, éducatrice, médiatrice, animatrice, logisticienne.
Tout cela représente une charge de travail réelle. Certaines mères au foyer décrivent même leur quotidien comme “bien plus difficile” que leur ancienne vie de salariée.
➡️ Ce choix ne se limite pas à une simple question logistique ou financière. Il touche à l’identité, au sens, à la place au sein du couple, à la répartition des tâches, et au regard que l’on porte sur soi-même. D’où l’importance de ne pas décider dans l’isolement. Un questionnement en profondeur, guidé par un professionnel neutre, peut aider à discerner ce qui motive, ce qui freine, et ce qui est véritablement juste pour soi, ici et maintenant.
Comment savoir si rester à la maison me rendrait heureuse ?
Certaines mamans au foyer parlent d’un apaisement profond : pas de stress de transport, pas de course contre la montre le matin, davantage de présence pour un enfant malade ou pour accompagner les devoirs. Elles ressentent une forme de cohérence entre leurs valeurs familiales et leur quotidien. Pour elles, être mère au foyer devient une manière de contribuer autrement, en apportant un confort matériel et affectif à leurs proches.
Mais toutes les femmes au foyer ne vivent pas cette expérience avec la même sérénité. Pour y voir clair, mieux vaut se poser des questions concrètes :
👉🏼 Est-ce que je me sens valorisée en m’occupant des enfants ?
👉🏼 Est-ce que je trouve du plaisir à gérer le quotidien du foyer ?
👉🏼 Ai-je besoin d’un cadre structurant comme celui d’une activité professionnelle ?
👉🏼 Est-ce que mon conjoint soutient ce choix ?
👉🏼 Est-ce que je ressens une perte de confiance en moi, ou un regard négatif des autres ?
Il ne s’agit pas de cocher toutes les cases. Mais de comprendre ce qui, pour soi, donne du sens. Le rôle de parent au foyer peut être temporaire ou assumé sur le long terme. Il évolue selon les périodes de vie, les projets familiaux, la répartition des tâches au sein du couple et les ressources disponibles.
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En quoi un conseiller conjugal peut-il m’aider à y voir plus clair ?
Quand une femme envisage de devenir mère au foyer, les avis pleuvent. Le conjoint, les amis, la belle-famille ou les parents partagent souvent leur point de vue — avec plus ou moins de tact. Mais ces opinions, même bien intentionnées, restent très personnelles, souvent chargées de projections, de peurs ou de regrets.
C’est la raison pour laquelle parler avec un professionnel du couple change la donne. Le conseiller conjugal et familial ne prend pas parti. Il n’oriente pas vers une solution unique. Il accueille les doutes sans jugement et aide à formuler ce qui est vraiment important pour vous, ici et maintenant.
Cet accompagnement professionnel permet de :
✅ Clarifier vos besoins (repos, valorisation, équilibre vie perso/pro…)
✅ Explorer vos valeurs (présence, réussite, transmission…)
✅ Identifier les injonctions extérieures qui vous perturbent
✅ Mieux communiquer au sein du couple pour prendre la décision ensemble
Le conseiller conjugal, c’est un peu le tiers neutre dont beaucoup de femmes manquent. Il n’impose rien, ne prescrit pas, mais il éclaire, questionne, aide à faire le tri entre ce que l’on ressent et ce que l’on subit. Et surtout, il rappelle qu’aucun choix n’est figé : être mère au foyer aujourd’hui n’empêche pas de retravailler demain.
Ce type d’accompagnement reste encore peu connu. D’après une étude Coopleo menée en 2024 :
Seuls 17 % des Français ont déjà consulté un professionnel de la relation conjugale pour leur vie de couple, alors que 95 % d’entre eux ont constaté un mieux après avoir suivi une thérapie de couple.
Une preuve de plus que l’aide extérieure, loin d’être un aveu d’échec, peut devenir un tremplin de lucidité et de paix intérieure.
Témoignages recueillis par les experts de Coopleo
Claire, 38 ans, mère de trois enfants de 8, 6 et 3 ans
Avant d’avoir mon premier, je bossais dans la com’. J’adorais ça : les projets qui bougent, le rythme, l’indépendance. Et puis, quand le deuxième est arrivé, j’ai commencé à saturer. Enchaîner la crèche, les réunions, les virus d’hiver et les mails à minuit… ça n’avait plus de sens. J’avais l’impression de courir tout le temps, sans jamais vraiment être là — ni pour eux, ni pour moi.
J’ai longtemps hésité à arrêter. Peur du regard des autres, de mettre ma carrière entre parenthèses, de m’effacer. Et c’est en consultant une conseillère conjugale et familiale que j’ai pu poser les choses. Ça m’a aidée à y voir plus clair et à faire un vrai choix, en conscience, sans subir.
Aujourd’hui, je suis mère au foyer, et franchement… je ne regrette pas. Être là quand ils rentrent, savoir ce qui se passe dans leur tête, improviser un pique-nique un mercredi, accueillir les copains à la volée — c’est pas reposant, mais c’est vivant.
Je sais que je retravaillerai plus tard. En attendant, je garde un œil sur mon secteur, je me forme à mon rythme. Mais ce temps que je vis avec eux maintenant, je sais qu’il est précieux. Et surtout, je me sens alignée avec ce que je veux vraiment.
Émilie, 35 ans, deux enfants de 4 ans et 18 mois
Quand mon deuxième est né, j’ai senti très fort que je n’avais pas envie de reprendre le travail tout de suite. Mon congé maternité touchait à sa fin, mais rien que l’idée de tout concilier me donnait le vertige. Alors j’ai posé un congé parental, en me disant que j’allais savourer ce temps avec mes enfants.
Au début, c’était doux. Plus de métro, plus de course. Juste eux et moi. Mais petit à petit, je me suis sentie isolée. Comme si mes journées ne m’appartenaient plus. J’étais moins patiente, moins joyeuse… et surtout, je ne me reconnaissais plus.
L’idée de retravailler s’est imposée, mais ce n’était pas simple. J’en parlais autour de moi, mais les avis de mes proches ne m’aidaient pas vraiment — chacun projetait sa propre vision. Alors j’ai consulté une conseillère conjugale et familiale. Elle m’a écoutée sans juger, m’a rassurée, et surtout, elle m’a aidée à prendre ma décision en me reconnectant à ce qui comptait vraiment pour moi.
Reprendre mon poste m’a redonné de l’élan. Je me sens utile, stimulée. Et le soir, avec mes enfants, je suis plus dispo, plus présente. Ce n’est pas toujours simple, mais c’est plus juste pour moi. J’ai compris que ma maternité, à moi, avait aussi besoin d’un espace hors de la maison.
Oubliez les clichés sur les femmes au foyer, prenez le temps de consulter un expert !
👉🏼 Prendre rdv avec un professionnel spécialisé

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